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Actes du 1er colloque Penser l’écologie politique

Actes du 1er colloque Penser l’écologie politique

- 27 juillet 2020

Sciences sociales et interdisciplinarité

Actes du premier colloque

PENSER L’ÉCOLOGIE POLITIQUE. SCIENCES SOCIALES ET INTERDISCIPLINARITÉ.

Paris 13 & 14 janvier 2014

Coordinateur scientifique: Fabrice Flipo

PRÉSENTATION

Ce colloque part du constat d’une difficulté : de quoi parle-t-on lorsqu’on parle d’« écologie politique » ? Parle-t-on de développement durable ? D’après-développement, de buen vivir, d’écosocialisme, de décroissance, d’écosophie etc. ? Comment écologie et politique, politique et écologie s’articulent-elles dans cette expression à la signification des plus plastiques ? Quelle place prennent les travaux en sciences sociales tant dans les recherches en environnement que dans la discussion engagée dans le champ de l’écologie politique ? Le mouvement écologiste distingue, de son côté, depuis les origines, « l’écologisme » de « l’environnementalisme », au motif que le premier cherche à modifier les causes profondes de la dégradation de la nature et plus largement du monde vécu, tandis que le second s’en tient à la protection de la nature. Ces enjeux n’ont jamais été plus actuels, les écologistes obtiennent des scores parfois élevés aux élections (autour de 20 % tous partis confondus aux Européennes de 2009), et les questions écologiques font l’objet de tensions internationales croissantes (sommet Rio+20). Académiquement parlant, en dépit de cette dimension politique et sociétale évidente, le champ a surtout été occupé par les sciences dites « dures » (écologie, ingénierie, etc.). A l’heure où les sciences humaines et sociales en France investissent toujours plus ces questions, mais de manière inégale, il apparaît nécessaire de faire le point pour cerner les enjeux, les problèmes et les défis à relever. Dans une bibliothèque, l’étagère la plus fournie, en matière d’écologie politique, se nomme « développement durable ». L’économie est la discipline la plus représentée, mais on y trouve également la géographie, la sociologie, le droit, la philosophie, l’anthropologie et l’histoire. Certes, la thématique écologique s’est construite comme une critique de la société industrielle et de ses aspects productivistes et de consommation, que la poursuite de la croissance symbolise. Mais comment aller plus loin ? La critique du capitalisme est- elle suffisante ?

Il est admis que différentes conceptions de la nature se partagent l’histoire : prémoderne, moderne et « écologique ». A l’observation chez les Grecs aurait succédé l’expérimentation chez les Modernes, et le respect serait à venir. Or le statut de la troisième conception fait problème, dans la série. L’analyse politique tient en effet pour acquis que le passage du prémoderne (ou « antique ») au moderne implique des changements massifs : émergence de l’État, de l’économie de marché, du développement technologique, passage de la « liberté des Anciens » à la « liberté des Modernes », d’Aristote au constructivisme social, etc. Entre le prémoderne et le moderne, l’écart est souvent considéré comme étant celui de l’émergence de la science et de la technique elles-mêmes. Si l’écart entre la deuxième et la troisième conception devait être de la même magnitude, reste à savoir dans quel sens il faut s’engager pour opérer la conversion souhaitée de l’expérimentation au respect. On accuse fréquemment les écologistes de vouloir « revenir à l’âge de pierre » (ou de la lampe à pétrole). La protection de la nature n’est-elle pas plutôt un « souci moderne », qui ne se fait jour que lorsque l’agir humain atteint une certaine magnitude ? La question taraude les études sur l’écologisme, sans trouver de réponse claire.

Si, pendant des années, voire des décennies, il y a eu si peu de travaux et qu’ils ont été si peu lus, c’est parce que les auteurs qui se sont engagés à l’époque dans cette voie ont été marginalisés au motif que, pour s’intéresser à l’écologie, il fallait être écologiste, c’est-à- dire « croire » aux dangers dont les « écologistes  » de l’époque disaient qu’ils menaçaient, « croire » aux « prédictions » de ces Cassandre. Nous sommes loin aujourd’hui de cette marginalisation. On n’a jamais autant parlé d’écologie (ou d’environnement) en France et dans le monde. Les voix les plus soucieuses de correction et les moins soupçonnables de vouloir changer quoi que ce soit à l’ordre établi ont même rejoint le chœur des marginaux d’hier et ne sont pas les moins radicaux. Les rapports, articles, livres, émissions, films « écologistes » sont aujourd’hui nombreux et accessibles, mais qu’en est-il de la place de l’« écologie politique » en tant que paradigme dans le champ des études académiques ? La communauté savante serait-elle aussi neutre qu’elle le prétend ? Ou au contraire a-t-elle tendance à s’aligner sur les positions de la diplomatie française, à l’échelle internationale, qui est celle d’un pays riche ?

Si elle circule bien mieux qu’avant dans la société, la littérature écologiste reste méconnue de la très grande majorité des universitaires qui la jugent a priori bigarrée et « nébuleuse ». Les auteurs « écologistes » ne sont pas nécessairement passés par l’université et, s’il arrive qu’ils soient universitaires, ils écrivent sur l’écologie en marge de leur domaine principal de recherche. Mobiliser la communauté universitaire des sciences humaines et sociales autour des enjeux de l’écologie politique, c’est certes travailler à lui faire comprendre la pertinence intellectuelle et politique de ce paradigme mais aussi travailler à réconcilier les universitaires avec les « intellectuels organiques » issus du mouvement écologiste, intellectuels qu’ils ne connaissent pas mais qui, eux, se sont formés en lisant parfois les mêmes auteurs que certains universitaires…

L’objectif de ce colloque sera donc d’examiner pourquoi les sciences humaines et sociales ont-elles tant de mal à intégrer la question écologique, comment l’écologie politique en tant que paradigme pourrait-elle être pensée ? En quoi consiste-t-elle ? Ces difficultés sont-elles les mêmes dans toutes les disciplines ? Comment les expliquer ? Comment les surmonter ?

Parmi les thèmes qui seraient à aborder (non exhaustif) :

1- questions épistémologiques liées à l’intégration de « la nature » en sciences humaines et sociales : le risque d’introduire du déterminisme (« biologisme » etc.), le rapport aux sciences dites « de la nature » (lesquelles etc.), et plus généralement aux savoirs et savoir-faire (techniques, technologies) mis en œuvre par une société dans son rapport au milieu ;

2- difficulté de « faire science » (même « humaine et sociale ») à propos d’un objet qui entremêle science, politique, engagement citoyen…  Comment  constituer  un champ ? Quel est le corpus (livres, tracts, documents etc.) ? Est-ce souhaitable ? Est-ce possible ? Doit-il être interdisciplinaire ? Mais alors est-ce encore un champ ?

3- liens entre sciences humaines et sociales et intellectuels organiques du mouvement écologiste ;

4- la communauté des sciences humaines et sociales intègre-t-elle mieux l’écologie politique en tant que paradigme dans d’autres pays qu’elle ne le fait en France ?

5- de quel secours les SHS sont-elles capables, au regard du défi posé à la société et plus largement au monde dont elles émanent ? Quelles sont les perspectives politiques de l’écologie politique ? Quelles sont les spécificités de ce champ politique, par rapport à d’autres, déjà balisés ? Est-elle porteuse seulement de politique, ou plus généralement d’un « grand récit », susceptible de prendre le relais de ceux qui se sont épuisés ? Ou est-ce autre chose encore ?

Ce colloque fait le pari de la pluridisciplinarité (problématisation de l’écologie politique à partir de différents cadres disciplinaires) et de l’interdisciplinarité (travail sur les cadres disciplinaires, dans ce qu’ils peuvent avoir d’aveuglant). Le postulat est que les difficultés rencontrées dans chaque discipline, pour saisir l’écologie politique, s’éclaireront mieux par le concours des autres. Pour éviter toutefois que l’éclairage multidisciplinaire et interdisciplinaire de l’écologie politique ne vire à l’éclectisme, il sera demandé que les contributions interrogent autant l’objet étudié que les difficultés rencontrées dans leur discipline pour le cadrer, ce qui suppose de rendre visibles les fondements d’une discipline pour les autres contributeurs, permettant ainsi au dialogue de s’instaurer. Il n’y a pas de dialogue possible entre deux secteurs trop spécialisés de la recherche, car les présupposés d’un secteur sont si nombreux qu’aucun autre ne peut pleinement les maîtriser. C’est aux spécialistes de remonter en généralité, et situer leur position au sein de courants théoriques plus vastes, qui seuls peuvent être confrontés les uns aux autres. Chaque intervenant sera donc invité, à partir de son objet de réflexion et de son positionnement, à penser la place présente et à venir de sa discipline au sein d’une réflexion globale sur l’écologisme.

ACTES

Télécharger l’intégralité des actes en un document:

Actes-PenserLEcologie1.pdf application/pdf 3.59 Mo

– Contributions individuelles –

  • 1. Deléage Jean-Paul – Penser l’écologie politique 01-Deleage.pdf application/pdf 

  • 2. Jappe Anselm. – Éloge de la «croissance des forces productives» ou critique de la «production pour la production»? Le «double Marx» face à la crise écologique 02-Jappe.pdf application/pdf 

  • 3. Gun Ozgur & Franck-Dominique Vivien – Penser l’économie politique pour penser l’écologie politique? Une perspective lacano-marxiste pour la décroissance de Serge Latouche? 03-Gun.pdf application/pdf 

  • 4. Desguerriers Guillaume – Fonder l’écologie politique  04-Desguerriers.pdf application/pdf

  • 5. Briey de Laurent – Peut-on vouloir renoncer au productivisme sans renoncer à l’Etat-Providence? 05-Briey.pdf application/pdf

  • 6. Tonaki Yotetsu – Difficile écologie politique au Japon d’après-Fukushima 06-Tonaki.pdf application/pdf

  • 7. Villalba Bruno – Temporalités négociées, temporalités prescrites. L’enjeu du délai 07-Villalba.pdf application/pdf

  • 8. Grisoni Anahita & Rosa Sierra – L’écologie politique comme perspective : la reformulation des catégories du politique sur l’espace public oppositionnel 08-Grisoni.pdf application/pdf

  • 9. Sauvêtre Pierre – Governmentality studies et écologie politique 09-Sauvetre.pdf application/pdf

  • 10. Bertina L. – Ecologistes mais pas verts : des catholiques aux prises avec la question politique 10-Bertina.pdf application/pdf

  • 11. Vecchione Elisa – Science et délibération publique: réflexions à partir d’un avenir qui n’existe pas 11-Vecchione.pdf application/pdf

  • 12. Chansigaud Valérie – Le progrès technique comme révélateur de choix idéologiques : le cas des pesticides (1880-1970) 12-Chansigaud.pdf application/pdf

  • 13. Beaurain Christophe – Une approche pragmatiste de l’écologie industrielle: réflexions sur la question des interactions entre l’économie et la nature 13-Beaurain.pdf application/pdf

  • 14. Naranjo Iballa – Approche de l’écologie politique à partir de l’idée d’adaptation aux limites: apport de la dimension immatérielle dans les méthodologies d’aménagements du territoire14-Naranjo.pdf application/pdf

  • 15. Feger Clément & Alexandre Rambaud – Apports et rapports mutuels de la gestion et de l’écologie politique : essai d’articulation par la comptabilité 15-Feger.pdf application/pdf

  • 16. Ribeiro Magda dos Santos – Différentes écologies: Entreprise et leurs alliances avec populations amazonienne 16-Ribeiro.pdf application/pdf

  • 17. Hurand Bérangère – Les déchets: une question d’intégration 17-Hurand.pdf application/pdf

  • 18. Kazic Dusan – La bistronomie versus slow food : les solutions alimentaires n’arrivent peut-être pas par où on les attendait… 18-Kazic.pdf application/pdf

  • 19. Prignot Nicolas – L’écosophie de Félix Guattari: sur les ondes électromagnétiques 19-Prignot .pdf application/pdf    

  • 20. Tessier Anne & al. – «Faire de la science» interdisciplinaire :une complication nécessaire ou superflue? Exemple d’un cas d’étude avec les Récifs Artificiels en Languedoc-Roussillon 20-Tessier.pdf application/pdf

  • 21. Dutreuil Sébastien – Pourquoi des écologies politiques font-elles appel à Gaïa? 21-Dutreuil.pdf application/pdf

  • 22. Acker Antoine – Penser l’écologie politique dans un pays en ‘développement’: le Brésil à la recherche de ses racines écologistes 22-Acker.pdf application/pdf

  • 23. Corcuff Philippe – Antiproductivisme anticapitaliste, décroissance et pluralisme libertaire 23-Corcuff.pdf application/pdf

  • 24. Sambo Armel – L’histoire de l’eau: une contribution à l’écologie politique. Application à la gestion du lac Tchad 24-Sambo.pdf application/pdf

  • 25. Guest Bertrand – Qu’est-ce que la «littérature» écologique? 25-Guest.pdf application/pdf

  • 26. Hache Emilie – L’écologie politique au prisme de la science fiction: du monde clos à l’univers infini et retour? 26-Hache.pdf application/pdf

  • 27. Ferdinand Malcom – Écologie politique et pensées postcoloniales: Tentatives du «postcolonial ecocriticism» 27-Ferdinand.pdf application/pdf

  • 28. Gautero Jean-Luc – La vallée de l’éternel retour, la science et l’écologisme radical 28-Gautero.pdf application/pdf

  • 29. Bourel Etienne – Leurre ou tradition retrouvée? Modulations gabonaises du développement durable 29-Bourel.pdf application/pdf

  • 30. Gervais Mathieu – Le paysan dans l’écologie politique: repenser la nature 30-Gervais.pdf application/pdf

  • 31. Lewis Nathalie & Rebotier Julien – L’environnement en partage: affirmer la modernité pour (re)lier nature et sociétés 31-Lewis.pdf application/pdf

  • 32. Bonneuil Christophe & Fressoz Jean-Baptiste – L’histoire, la Terre et nous. Quelle histoire de l’anthropocène? 32-Bonneuil.pdf application/pdf

  • 33. Audet René – Une écologie politique du discours de la transition 33-Audet.pdf application/pdf

  • 34. Bécot Renaud – Interroger la production de l’oubli autour des mouvements sociaux et écologistes 34-Becot.pdf application/pdf

  • 35. Boudet F. – Le concept d’espèce humaine: un défi pour les sciences humaines et sociales? 35-Boudet.pdf application/pdf

  • 36. Cochet Yves –  L’aversion des SHS pour l’écologie politique 36-Cochet.pdf application/pdf   

  • 37. Boudes Philippe & Sylvie Ollitrault – La sociologie de l’environnement et des mouvements sociaux face à l’écologie politique 37-Boudes.pdf application/pdf

  • 38. Martin Facundo & Larsimont Robin – L’écologie politique depuis l’Amérique Latine38-Martin.pdf application/pdf

  • 39. Flipo Fabrice – L’écologie politique définie par les controverses générées par sa réception 39-Flipo.pdf application/pdf

  • 40. Vioulac Jean – Exploitation de la nature et exploitation de l‘homme: le Capital comme «sujet dominant» 40-Vioulac.pdf application/pdf

  • 41. Lamizet Bernard – L‘écologie: une sémiotique politique de l‘espace 41-Lamizet.pdf application/pdf

  • 42. Bouleau G. – Pour une écologie politique scientifique de terrain 42-Bouleau.pdf application/pdf

  • 43. Hoyaux André-Frédéric & André-Lamat Véronique – Construction des savoirs et enseignements de l’écologie politique: du conformisme à l’interobjectivation de la nature 43-Hoyaux.pdf application/pdf

  • 44. Tassin Etienne – Propositions philosophiques pour une compréhension cosmopolitique de l’écologie 44-Tassin.pdf application/pdf

  • 45. Lamarche Thomas & al. – Les services écosytémiques face à l’écologie politique : perspectives interdisciplinaires et interscalaires 45-Lamarche.pdf application/pdf

  • 46. Renault Michel – Dire ce qui compte: une conception pragmatique de la formation des valeurs 46-Renault.pdf application/pdf

  • 47. Harribey Jean-Marie – Retour à la critique de l’économie politique pour examiner la question de la valeur de la nature 47-Harribey.pdf application/pdf

  • 48. Canabate Alice – Puissance des subjectivités et réappropriation de valeurs: l’écologie politique ou la «sortie civilisée» (Gorz) du capitalisme 48-Canabate.pdf application/pdf  


COMITÉ D’ORGANISATION & COMITÉ SCIENTIFIQUE


Comité d’organisation

Arnauld de Sartre, Xavier, chargé de recherches au CNRS, géographe, Directeur adjoint du SET Blanc, Nathalie, Directrice de recherches au CNRS en géographie urbaine, LADYSS

Boudes, Philippe, sociologue, chercheur associé au LADYSS

Flipo, Fabrice, Maître de Conférences, philosophe, TELECOM & Management SudParis

Carnino, Guillaume, Enseignant-chercheur, historien, Université de Technologie de Compiègne) et post-doctorant (CRH : CNRS/EHESS)

Hache, Emilie, maître de conférences, philosophe, Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense Lamarche, Thomas, maître de conférences HDR, économiste, LADYSS

Murard, Numa, Professeur, sociologue, Directeur du CSPRP

Villalba, Bruno, maître de conférences, sciences politiques, CERAPS, Sciences Po Lille

 

Comité scientifique

Arnauld de Sartre, Xavier, chargé de recherches au CNRS, géographe, SET Belaïdi, Nadia, chargée de recherches au CNRS, juriste à l’UMR PRODIG

Blanc, Nathalie, Directrice de recherches au CNRS en géographie urbaine, Ladyss Bonneuil, Christophe, maître de conférences, historien, EHESS CNRS centre Koyré Chartier, Denis, maître de conférences, géographe, Université d’Orléans

Corcuff, Philippe, maître de conférences, sociologue, Sciences Po Lyon David, Christophe, maître de conférences, philosophe, Université de Rennes 2 Dobré, Michelle, professeure, sociologue, Université de Caen

Duclos, Denis, directeur de recherches, sociologue, CNRS Flipo, Fabrice, maître de conférences, philosophe, TEM Gruca, Philippe, philosophe, Université de Bordeaux

Haber, Stéphane, professeur, philosophe, Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense

Hache, Emilie, maître de conférences, philosophe, Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense Jany-Catrice, Florence, professeure, économiste, Université de Lille 1

Jappe, Anselm, chargé de cours à l’EHESS

Lamarche, Thomas, maître de conférences HDR, économiste, Ladyss

Laval, Christian, professeur de sociologie, Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense Locher, Fabien, Chargé de recherche, historien, EHESS

Lowy, Michael, professeur, philosophe, EHESS

Méda, Dominique, professeure, sociologue, Paris Dauphine Monédiaire, Gérard, professeur, juriste, Université de Limoges

Rodary, Estienne, chargé de recherche à l’IRD, géographe, Université de Montpellier, co-rédacteur en chef d’Ecologie & Politique.

Salmon, Jean-Marc, sociologue, professeur associé TEM

Villalba, Bruno, maître de conférences, sciences politiques, CERAPS, Sciences Po Lille

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