Il est frappant de constater que surgit, au sein des sociétés urbaines massifiées et individualistes à la fois, une forme de sursaut vital favorisant proximités et en-commun, et relançant les lieux de vie. Quêtes de justice, émancipation, entraide, réappropriation s’imbriquent dans l’instauration de ce que peut le lieu. Ces dynamiques peuvent conduire à des relations élargies entre soi, l’autre et la Terre-Monde, à même d’établir des ressourcements à tous les niveaux : alimentation, santé, éducation, mobilité, habitat… Dans de telles expériences politiques et existentielles, à la fois sensorielles, cognitives, motrices, émotionnelles et citoyennes, se retrouve l’enjeu paradoxal des lieux comme puissance d’agir et de vivre ensemble, peut-être d’abord pour les sociétés post-urbaines.
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