Suivez ici l’actualité éditoriale de l’écologie politique.
AOÛT 2015
- Climat : la guerre de l’ombre. Les citoyens face aux États et aux lobbys., de Yannick JADOT & Léo QUIEVREUX, Le Passager Clandestin.
JUILLET 2015
- Agriculture urbaine. Vers une réconciliation ville-nature., sous la direction de Antoine LAGNEAU, Marc BARRA & Gilles LECUIR, Le Passager Clandestin.
JUIN 2015
- L’Ecologie, si on en parlait!, de Ludovic BERTINA, Chronique Editions.
- Le goût du sauvage. Une vie de complicité avec la nature, par Ruth STEGASSY & Maurice CHAUDIERE, Actes Sud.
- Alternativez-vous !, par ALTERNATIBA {collectif}, Les Liens qui libèrent.
- Le climat va-t-il changer le capitalisme ? la grande mutation du XXIe siècle, sous la direction de Jacques MISTRAL, Eyrolles.
- L’homme malade de lui-même, par Bernard SWYNGHEDAUW, Belin.
MAI 2015
- Le Retour des communs. La crise de l’idéologie propiétaire, de Benjamin CORIAT (dir.), Les Liens qui Libèrent.
- Le loup en questions. Fantasmes et réalité. de Jean-Marc MORICEAU, Buchet Chastel.
Au-delà du marché. Les nouvelles voies de la démarchandisation, par Bernard PERRET, Les Petits matins / Institut Veblen.
Vivre sans pétrole. Plaidoyer en faveur des ressources végétales, par Bernard BERTRAND, Plume de Carotte.
Climat – 30 questions pour comprendre la conférence de Paris, par Pascal CANFIN & Peter STAINE, Les Petits matins.
Prédation. Nature, le nouvel eldorado de la finance, par Sandrine FEYDEL & Christophe BONNEUIL, La Découverte.
- Les incroyables comestibles. Plantez des légumes, faites éclore une révolution, par Pam WARHURST & Joanna DOBSON, Actes Sud.
- Le guide de la nature en ville, sous la direction de Guillaume EYSSARTIER, Belin.
- Le Climat, à quel prix ?, par Christian de PERTHUIS & Raphaël TROTIGNON, Odile Jacob.
AVRIL 2015
Révolutions invisibles. 40 récits pour comprendre le monde qui vient, de Floran AUGAGNEUR & Dominique ROUSSET, Les Liens qui Libèrent.
Les Coûts sociaux de l’entreprise privée, par Karl William KAPP, Les Petits matins / Institut Veblen.
Le Grand Pillage – Comment nous épuisons les ressources de la planète, par Ugo BARDI, Les Petits matins / Institut Veblen.
Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, de Pablo SERVIGNE & Raphaël STEVENS, Seuil.
Une ville face au climat: Metz à la fin du Moyen âge, de Laurent LITZENBURGER, PUN – Editions Universitaires de Lorraine.
Planète en marche. Construisons ensemble le monde de demain, de Gaia VINCE, Buchet Chastel.
- Penser et agir avec la nature, par Catherine LARRERE & Raphaël LARRERE, La Découverte.
- Manger écologique?, par Vincent Tardieu, Belin.
MARS 2015
- Les perturbateurs endocriniens. La menace invisible de Marine JOBERT & François VEILLERETTE, Buchet Chastel.
- Faut-il donner un prix à la nature?, de Jean GADREY & Aurore LALUCQ, Les Petits matins / Institut Veblen.
- Le retour du sauvage, de Pierre ATHANAZE, Buchet Chastel.
Sivens, un barrage contre la démocratie, par Ben LEFETEY, Les Petits matins.
La cause des animaux. pour un destin commun, par Florence BURGAT, Buchet Chastel.
Or noir. La grande histoire du pétrole, par Matthieu AUZANNEAU, La Découverte.
- Un demi-siècle d’environnement entre science, politique et prospective. En l’honneur de Jacques Theys, par Rémi BARRE, Thierry LAVOUX & Vincent PIVETEAU, Quae.
- Tout peut changer. Capitalisme et changement climatique, par Naomi KLEIN, Actes Sud/LUX.
Earthforce, par Capitaine Paul WATSON, Actes Sud.
FEVRIER 2015
- Sivens. Le barrage de trop, de Grégoire SOUCHAY & Marc LAIMÉ, Seuil.
JANVIER 2015
- Nature en crise. Penser la biodiversité, de Vincent DEVICTOR, Seuil.
- Gouverner le climat? 20 ans de négociations internationales, de Stefan C. AYKUT & Amy DAHAN, Presses de Sciences Po.
- L’Humanitude au pouvoir. Comment les citoyens peuvent décider du bien commun, de Jacques TESTART, Seuil.
- Chroniques de la Décroissance. Le Journal d’un érmite des temps modernes, de Pierre-Yves RUFF, Théolib.
- Toxique ? Santé et environnement : de l’alerte à la décision de Francelyne MARANO, Robert BAROUKI & Denis ZMIROU, Buchet Chastel.
- La biodiversité de crise en crise, par Patrick De WEVER & Bruno DAVID, Albin Michel.
AOÛT 2015
Climat : la guerre de l’ombre. Les citoyens face aux États et aux lobbys.
Yannick JADOT & Léo QUIEVREUX
Le Passager Clandestin, 150p., 16€.
‘Sommes-nous condamnés à plonger vers un réchauffement planétaire de 4 à 6°C ? La Conférence de Paris sera-t-elle un fiasco comparable à celle de Copenhague ? Notre avenir va-t-il se refermer sur l’imprévisibilité des chocs climatiques et les déchirements des conflits ? Sommes-nous prisonniers du renoncement des États, des lobbys et des milliards du pétrole ? Heureusement non ! La société est mue par d’incroyables forces vitales qui refusent ces lâchetés. De la Bretagne au Bangladesh, une multitude d’initiatives ont émergé ces dernières années. Elles ont en commun de faire de la « contrainte climatique » une formidable opportunité pour répondre aux défis économiques, sociaux, culturels et démocratiques auxquels nous sommes confrontés. La grande bataille entre citoyens, États et lobbys fait rage. Mais on n’arrête pas la société lorsqu’elle s’empare de son destin, qu’elle y trouve le plaisir de faire et de vivre ensemble.
Cet ouvrage qui mêle des textes de Yannick Jadot et des planches dessinées de Léo Quievreux raconte cette histoire. Mais il présente surtout, avec des exemples édifiants, des projets qui marchent et qui ne demandent qu’à être généralisés.’ (Présentation de l’éditeur)
JUILLET 2015
Agriculture urbaine. Vers une réconciliation ville-nature.
Antoine LAGNEAU, Marc BARRA & Gilles LECUIR (sous la direction de)
Le Passager Clandestin, 300 p., 18€.
‘Un concentré d’utopies concrètes pour aménager et nourrir la ville, reconnecter le citadin à la nature et répondre au défi climatique !
De la culture de friches urbaines à l’expérimentation de potagers sur les toits parisiens, des initiatives associatives aux expérimentations professionnelles, l’agriculture urbaine réinvente la ville et ses rapports à la nature.
Enjeu environnemental, social et économique, l’agriculture urbaine redessine la ville en proposant un nouvel imaginaire. Lentement, nous assistons à une réconciliation entre le citadin et la nature par le biais d’une cité qui (re)devient comestible.
Comprendre ce récit urbain du XXIe siècle, telle est l’ambition de cet ouvrage qui présente un panorama de la diversité des acteurs, des formes et des pratiques de ce mouvement en Île-de-France, en France et à l’étranger.
Les relations entre nature et agriculture urbaine sont ici explorées à travers de nombreux témoignages et expériences d’associations, de collectivités et de chercheurs, qui aident à comprendre comment, en créant des habitats pour les espèces, en participant au renforcement des trames vertes ou en contribuant à restaurer les sols urbains dégradés, cultiver en ville est aujourd’hui une véritable chance pour reconquérir la biodiversité dans nos rues et nos quartiers. Avec l’agriculture urbaine, nous nous donnons peut-être enfin la possibilité de tourner le dos à un siècle de minéralisation et de vision quasi hygiéniste qui a conduit à la destruction du moindre brin d’herbe dans nos cités.’ (Présentation de l’éditeur)
JUIN 2015
Ludovic BERTINA (Avec Anahita GRISONI, Iara LE SAUX & Olivier MAGNAN)
Chronique Editions, 200p., 34,95€.
‘Cinquante ans déjà que l’écologie occupe le devant de la scène ! Les catastrophes environnementales, l’exploitation des ressources, les menaces pesant sur la biodiversité, les perturbations climatiques ou encore les risques pour la santé humaine des activités industrielles ont poussé un certain nombre de scientifiques, de politiques, de militants associatifs, d’ingénieurs et de syndicalistes à agir.
Devant ce foisonnement de discours et d’initiatives, il n’est pas toujours facile de percevoir la globalité des enjeux qui sont les nôtres. La tentation est grande de ne se soucier que du réchauffement climatique sans égard pour la gestion mondiale de la biodiversité ou de nos ressources en eau, de manger bio sans considération pour la pollution atmosphérique ou la réduction des déchets d’emballage.
Ce livre se propose donc de redécouvrir sous un même volume le noyau dur des problématiques qui font l’écologie. Par une présentation synthétique de ces enjeux, il raconte pourquoi l’écologie est devenue une thématique si centrale dans nos sociétés contemporaines.’ (Présentation de l’éditeur)
Le goût du sauvage. Une vie de complicité avec la nature.
Ruth STEGASSY & Maurice CHAUDIERE
Actes Sud, 144p., 16€.
‘Faire tout, à partir de rien. Juste de la terre, de l’eau et du soleil. Ce pourrait être le fil d’Ariane à tenir précieusement pour s’aventurer sur les innombrables chemins que Maurice Chaudière a tracés dans son existence. Potier, apiculteur, fin connaisseur des plantes, amoureux des bêtes, et surtout du sauvage, il n’a jamais cessé d’observer la vie autour de lui et de s’en inspirer. De ses années passées à enseigner l’histoire de l’art, il a gardé un don inimitable pour raconter, décrire, rêver tout haut et donner corps à ses rêves. C’est ici le don qu’il nous fait au travers de ce long entretien conduit par Ruth Stegassy. ‘ (Présentation de l’éditeur)
ALTERNATIBA {collectif} (préface de Christiane Hessel & Edgar Morin)
Les Liens qui libèrent, 40p., 3€.
‘Le 6 octobre 2013, près de 12 000 personnes se sont retrouvées à Bayonne dans le premier village des alternatives au changement climatique Alternatiba. À la fin de la journée, une déclaration solennelle lue par Madame Hessel appelait à créer 10, 100, 1000 Alternatiba en France et Europe dans la perspective de la Cop21. Deux ans plus tard, c’est chose en partie faite et une cinquantaine de villes ou territoires ont spontanément vu éclore des initiatives similaires tandis que des centaines d’autres sont en construction.
Cet ouvrage est le support intellectuel du « Grand tour Alternatiba » qui traversera près de 200 villes à partir du 5 juin prochain, journée mondiale pour l’environnement. Volontairement simple et concis, ce livre qui sera accompagné d’illustrations, propose des idées pour engager, dans notre quotidien, la transition citoyenne et écologique qui devient de plus en plus pressante dans tous les domaines : l’agriculture, la relocalisation de l’économie, l’aménagement maîtrisé du territoire, la sobriété énergétique, l’éco-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, le partage du travail et des richesses ou la préservation des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts…’ (Présentation de l’éditeur)
Le climat va-t-il changer le capitalisme ? la grande mutation du XXIe siècle
Jacques MISTRAL (dir.)
Eyrolles, 269p., 176€.
‘Le climat se réchauffe, personne ne le conteste plus, le moment de l’action est venu. Non, cette planète n’est pas condamnée, il faut seulement prendre conscience que l’économie aborde un nouveau et gigantesque défi.
La réponse des économistes au changement climatique s’articule autour du ‘prix du carbone’ : les émetteurs de carbone devraient payer pour leurs émissions. C’est du bon sens, mais c’est une révolution. De Jean Tirole à Michel Rocard, les auteurs rassemblés dans cet ouvrage mettent ainsi en lumière les choix économiques fondamentaux qui nous sont proposés, les aléas des processus de décisions politiques, la tension entre coopération internationale et intérêts de chaque pays.
Mais le capitalisme peut-il réellement changer ? Le XXe siècle a déjà connu une ‘grande transformation’ par laquelle le capitalisme sauvage et le prolétariat caractéristiques du XIXe siècle ont cédé la place à un capitalisme mixte et aux classes moyennes. Aujourd’hui, après la crise financière, tout est à reprendre et la lutte contre le réchauffement climatique ouvre une ère nouvelle : la transition vers l’économie bas-carbone sera la grande mutation du xxie siècle.
Un ouvrage sous la direction de Jacques Mistral, conseiller spécial de l’Ifri et senior fellow de la Brookings Institution, membre du Cercle des économistes et ancien conseiller ministériel. Il a été lauréat de l’Association française de sciences économiques pour son dernier livre Guerre et paix entre les monnaies (Fayard, 2014), qui a également reçu le prix Turgot 2015.
Cet ouvrage rassemble les contributions de Patrick Artus, Françoise Benhamou, Jean-Paul Betbèze, Anton Brender, Jean-Michel Charpin, Jean-Marie Chevalier, Raphaël Contamin, Bruno Fulda, Patrice Geoffron, Pierre-Noël Giraud, Frédéric Gonand, Fabien Hassan, Pierre Jacquet, Pierre-André Jouvet, Geoffrey Parker, Christian de Perthuis, Michel Rocard, Katheline Schubert, Akiko Suwa-Eisenmann et Jean Tirole.’ (Présentation de l’éditeur)
Bernard SWYNGHEDAUW
Belin, 256p., 19,50€.
»Il n’y a pas que le climat qui change ! Face aux nouvelles menaces, il devient urgent de protéger notre santé’
Les activités humaines bouleversent notre environnement à l’échelle de la planète. Elles modifient aussi profondément notre santé. Réchauffement climatique, accroissement et vieillissement de la population, destruction de la biodiversité, pollutions multiples, usage abusif des antibiotiques… sont autant de facteurs qui influent de manière préoccupante sur la santé humaine. Quelques chiffres en témoignent. En 60 ans, 300 maladies infectieuses nouvelles sont apparues chez l’Homme, à l’exemple du sida. Dans la même période, l’incidence de maladies allergiques comme l’asthme ou celle de maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 ont pratiquement doublé, voire triplé. Quant à la liste des polluants divers, elle ne cesse d’augmenter, et avec eux un cortège de maladies qui leur sont peut-être liées. Dans ce livre, l’auteur montre, exemples à l’appui, l’impact de l’Homme sur sa propre santé. Il accorde une place particulière aux bactéries de nos intestins, qui sont indispensables à notre survie et dont l’écologie est elle aussi perturbée par nos modes de vie. Comment comprendre l’émergence de nouvelles maladies et peut-on s’en prémunir ? L’espèce humaine peut-elle s’adapter aux changements qu’elle a elle-même provoqués ? C’est à ces questions et bien d’autres que répond l’auteur. Il dessine dans ce livre une discipline naissante, celle d’une approche écologique de la santé.’ (Présentation de l’éditeur)
MAI 2015
Le Retour des communs. La crise de l’idéologie propriétaire.
Benjamin CORIAT (dir.)
Les Liens qui Libèrent, 250p., 21€
Avec les contributions de : Michel BAUWENS – Florence BELLIVIER – Françoise BENHAMOU – Marie CORNU – Séverine DUSOLLIER – Charlotte HESS – Isabelle LIOTARD – Pierre-Andre MANGOLTE – Christine NOIVILLE – Fabienne ORSI – Valerie REVEST -Judith ROCHFELD – Sarah VANUXEM – Olivier WEINSTEIN -Jean-Benoît ZIMMERMANN
‘Les communs se présentent aujourd’hui comme autant de solutions à la crise de l’idéologie propriétaire et à l’exclusivisme qui lui sert de fondement. Cet ouvrage, basé sur des recherches et des enquêtes qui se sont étendues sur plus de trois années et qui ont mobilisé près de vingt chercheurs en France comme à l’étranger, présente et explore à partir d’études de cas, d’investigations historiques ou de réflexions menées auprès des acteurs, la multiplicité des alternatives que proposent aujourd’hui les communs et l’économie du partage face aux impasses et apories de l’économie financiarisée dans laquelle nous sommes englués.’ (Présentation de l’éditeur)
Le loup en questions. Fantasmes et réalité.
Jean-Marc MORICEAU
Buchet Chastel, 144p., 12€.
‘Plus de 300 loups se sont installés en France et 8 200 animaux domestiques ont péri sous leurs crocs en 2014. Symbole de la biodiversité et d’un retour naturel réussi, le prédateur est aussi un drame pour les éleveurs. Depuis 1992, des visions antinomiques s’exacerbent tandis qu’il recolonise désormais une trentaine de départements, passant des montagnes aux plaines.
Le loup, véritable révélateur de nos choix de société et d’environnement, met en lumière nos faiblesses et nos divisions. Il est urgent d’y voir clair pour comprendre et agir. D’où viennent nos représentations ? Où se trouvent les loups et comment évoluent leurs effectifs ? Sont-ils dangereux et l’ont-ils été dans le passé ? Quel est leur impact sur la faune sauvage et le bétail ? Comment est-il possible de gérer cette espèce protégée en minimisant les dommages qu’elle provoque ?
L’auteur dresse un état des lieux sans équivalent et souligne les ambiguïtés qui subsistent dans notre conception du sauvage et des campagnes. Il nous convie à faire œuvre de pragmatisme à l’échelle régionale mais aussi européenne. Un bilan qui interpelle notre rapport à la nature.’ (Présentation de l’éditeur)
Au-delà du marché. Les nouvelles voies de la démarchandisation
Bernard PERRET
Les Petits matins / Institut Veblen, 104p., 10€.
‘La croissance est désormais structurellement faible en Europe. Est-ce dû à des politiques économiques inadéquates ? À une panne de l’innovation ? En partie sans doute, mais cette langueur renvoie surtout à un problème plus fondamental : l’épuisement du « coeur du réacteur » de l’économie capitaliste, à savoir le mécanisme de transformation des besoins en marchandises.
De nouvelles pratiques sociales émergent : troc, réparation, jardins partagés, échange de logement, crowdfunding, fab- labs, économie collaborative, qui sont autant de réponses spontanées à cette situation de blocage. Mais il y a plus : au sein même du monde productif s’affirment des logiques de coproduction, de coopération, de responsabilité écologique et de symbiose avec la société qui s’éloignent des schémas de rationalité typiques du capitalisme.
Fort diverses à tous égards, ces innovations sont porteuses de valeurs démocratiques et d’une aspiration à contribuer activement au bien commun. Elles devraient être favorisées par des politiques publiques imaginatives et ambitieuses. Car, à l’heure où le pouvoir d’achat stagne et où les impératifs écologiques se font sentir, une amélioration de la qualité de vie est possible si l’on produit et consomme autrement.’ (Présentation de l’éditeur)
Vivre sans pétrole. Plaidoyer en faveur des ressources végétales.
Bernard BERTRAND
Plume de Carotte, 208p., 17€.
‘Notre société est celle du pétrole, de l’essence à tous ses dérivés plastiques. Notre vie est ainsi remplie d’objets issus de cette ressource énergétique. Mais que se passera-t-il quand les stocks seront épuisés?
Suivez la piste du végétal et redécouvrez comment nos grands-parents utilisaient les plantes dans leur vie quotidienne avant l’avènement du pétrole.
Espèce après espèce, vous allez découvrir comment les plantes nous ont donné le meilleur d’elles-mêmes et nous ont permis pendant des millénaires de nous passer du pétrole.
De quoi réfléchir pour l’avenir!’ (Présentation de l’éditeur)
Climat – 30 questions pour comprendre la conférence de Paris
Pascal CANFIN & Peter STAINE
Les Petits matins, 200p., 12€.
‘Face au dérèglement climatique, la technologie peut-elle nous sauver ? La France est-elle exemplaire ? À quoi peut s’engager Barack Obama ? Pourquoi les choses bougent-elles en Chine ? Qui sont les adversaires de la lutte pour le climat ?
Alors que la France accueille en décembre 2015 la conférence des Nations unies sur le climat (COP21), ce livre apporte les clés pour en comprendre les enjeux et fournit des pistes pour se mobiliser tout au long de l’année. Les auteurs,
qui suivent les négociations et y participent de l’intérieur, décryptent les enjeux géopolitiques, économiques et financiers qui entourent ce sommet décisif pour notre avenir.
La « bataille de Paris » n’est pour l’heure ni gagnée ni perdue. Elle se joue en ce moment : dans le cercle des négociations officielles, dans le monde économique et financier, mais aussi dans l’indispensable mobilisation citoyenne.’ (Présentation de l’éditeur)
Prédation. Nature, le nouvel eldorado de la finance.
Sandrine FEYDEL & Christophe BONNEUIL
La Découverte, 250p., 16,50€.
‘La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage « tout ce qui est rare est cher », les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.
Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation. Elle révèle que des banques et des fonds d’investissement achètent aujourd’hui d’immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger, partout dans le monde, pour les échanger sur des marchés. Elle dévoile également le rôle crucial des lobbies, qui s’activent auprès des institutions européennes et internationales pour favoriser le développement de cette branche financière du green business.
Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil nous conduisent en Ouganda, au Brésil, en Amazonie, aux États-Unis et en Malaisie, où des bio-banques « protègent » désormais des écosystèmes en danger. Ils décrivent les dangers auxquels se trouvent alors exposés les populations locales et leur environnement naturel. Ils montrent enfin que ce sont souvent les entreprises les plus destructrices de l’environnement, comme les industries minières et pétrolières, qui s’intéressent à ces marchés, et que les institutions financières responsables de la crise des subprimes en 2008 n’en ont décidément tiré aucune leçon et nous préparent un «krach vert»…’ (Présentation de l’éditeur)
Les incroyables comestibles. Plantez des légumes, faites éclore une révolution.
Pam WARHURST & Joanna DOBSON
Actes Sud, 320p., 22,80€.
‘Un jour de 2007, Pam Warhurst assiste à une conférence sur l’état de la planète. Elle écoute les discours se succéder et pense : “Ça fait des années que j’entends les gens dire que la planète va mal, que l’économie va mal, mais je ne vois jamais personne faire quoi que ce soit…” Pam habite Todmorden, une ville du Nord de l’Angleterre qui a subi de plein fouet la désindustrialisation. Elle cherche ce qu’elle pourrait faire pour aider à résoudre le problème, lorsque lui vient une idée : pourquoi ne pas proposer aux habitants de planter des légumes en pleine ville ? N’importe où, dans des bacs, dans des parcs… Et si changer la société commençait simplement par nous parler et faire pousser notre nourriture ? En quelques mois, puis quelques années, elle va sans le savoir lancer un mouvement qui se répand bientôt dans quatre-vingts autres villes du Royaume-Uni, plus de quatre cents en France et des centaines d’autres dans le monde. Un mouvement qui, au travers de l’alimentation, propose de relocaliser l’économie et le pouvoir. Des visiteurs viennent désormais du Japon, d’Australie, d’Afrique pour analyser le phénomène. Cet ouvrage raconte, de l’intérieur, l’histoire de ces personnes toutes simples, qui, en se rassemblant aussi joyeusement qu’intelligemment, ont inspiré une dynamique mondiale qui n’a pas fini de faire parler d’elle…’ (Présentation de l’éditeur)
Le guide de la nature en ville
Guillaume EYSSARTIER (dir.)
Belin, 19,90€.
‘En ville, la nature est partout. Avec ce guide, laissez-vous surprendre ! Les trottoirs, les murs, les toits, les parcs et jardins de nos villes abritent une faune et une flore bien plus riche qu’on ne l’imagine. Nul besoin de se rendre à la campagne pour voir de la biodiversité, elle est sous votre nez, il suffit d’un peu d’attention… et d’un bon guide pour apprendre à reconnaître les espèces croisées au hasard d’une flânerie en milieu urbain. • Un guide de découverte, riche de plus de 900 espèces et 1500 photos. • Une identification simple de la flore et de la faune qui peuplent la jungle urbaine. • Une observation facile avec des indications sur les lieux de vie et les mœurs de chaque espèce. • Un guide écrit par les meilleurs spécialistes français.’ (Présentation de l’éditeur)
Christian de PERTHUIS & Raphaël TROTIGNON
Odile Jacob, 152p., 19,90€.
‘À quoi sert la négociation climatique ? Comment se positionner face au climato-scepticisme ? Ce livre fournit au lecteur les clés pour comprendre les enjeux de la coopération internationale face aux dérèglements du climat.
Dans une économie mondialisée, les décisions se prennent en fonction des prix qui s’expriment sur les marchés. Or ces derniers accordent une valeur quasi nulle aux dommages climatiques résultant des rejets de CO2. L’usage de l’atmosphère est gratuit. Les conséquences en sont redoutables.
Critiques à l’égard des transitions énergétiques, Christian de Perthuis et Raphaël Trotignon appellent à un véritable changement qui passe par la tarification internationale du carbone. Pointant les difficultés pour y parvenir, notamment les blocages entre les pays occidentaux et les pays émergents, ils montrent qu’on ne résoudra pas la question du climat si on ne l’inscrit pas au cœur des choix économiques et sociaux qui conditionnent l’avenir de nos sociétés. C’est tout l’enjeu de la prochaine conférence de Paris sur le climat.’ (Présentation de l’éditeur)
AVRIL 2015
Révolutions invisibles. 40 récits pour comprendre le monde qui vient.
Floran AUGAGNEUR & Dominique ROUSSET
Les Liens qui Libèrent, 283p., 21,50€.
‘Parce que les solutions du XXe siècle sont devenues les maux du XXIe, Révolutions Invisibles pose un regard nouveau pour comprendre le monde qui vient.
Plus que jamais, l’Homme, de par ses choix, est porteur de menaces mais également de solutions et d’alternatives qui forment des révolutions invisibles. Elles essaiment partout dans le monde, dans la pensée comme dans la pratique. Il nous faut changer notre regard et notre perception. Notre système de pensée doit en effet questionner les rapports que l’Homme moderne entretient avec la nature et la place qu’il y occupe. Les outils conceptuels sont là. Un nouveau paradigme émerge et les exemples d’applications se multiplient à travers le monde. Loin de l’utopie, et parfois des idées reçues, un avenir crédible et désirable est simplement question de volonté…
Voici donc 40 récits pour raconter ces révolutions en cours, au carrefour de l’économie et de l’écologie, qu’elles soient porteuses d’espoir ou d’inquiétudes ; du bio-mimétisme au mouvement ‘slow’, de l’agroécologie au végétarisme, de l’écoféminisme à la monétisation de la nature, de la fin du travail à l’économie circulaire. Et bien d’autres thèmes encore, beaucoup d’interrogations et des promesses aussi…’ (Présentation de l’éditeur)
Les Coûts sociaux de l’entreprise privée
Karl William KAPP
Les Petits matins / Institut Veblen, 480p., 23€.
‘Dès le début des années 1950, K. William Kapp démontre que l’entreprise privée fait assumer une partie de ses coûts sociaux et environnementaux à la société tout entière. Un discours en avance sur son temps, reçu froidement alors que l’Europe et les États-Unis s’engouffraient tout juste dans une ère de consommation de masse.
Dans ce livre, devenu un classique de l’économie politique, l’auteur effectue une analyse systématique des différents coûts sociaux pour montrer qu’ils ne constituent en rien des phénomènes isolés : pollution, chômage, accidents du travail, obsolescence programmée, tous relèvent d’un même mécanisme qui tend à décharger les entreprises de leurs responsabilités. K. William Kapp propose ainsi une théorie des coûts qui remet en cause un grand nombre d’idées reçues et dessine une critique fondamentale des analyses économiques traditionnelles.
Traduit dans de nombreuses langues, Les Coûts sociaux de l’entreprise privée frappe par la lucidité prophétique de ses analyses et par la pertinence des outils théoriques qu’il propose.’ (Présentation de l’éditeur)
Le Grand Pillage – Comment nous épuisons les ressources de la planète
Ugo BARDI
Les Petits matins / Institut Veblen, 320p., 19€.
‘Quarante ans après Les Limites à la croissance, ce nouveau rapport choc du Club de Rome tente cette fois-ci de nous alerter sur notre consommation de ressources minérales.
Que ce soit l’or, le charbon ou le pétrole, les minéraux ont toujours joué un rôle central dans l’histoire de l’humanité, faisant et défaisant des civilisations entières. Aujourd’hui, les enjeux à venir concernent aussi bien l’uranium que les terres rares ou le lithium. Des ressources qui se tarissent – ou dont les coûts d’exploitation explosent – à mesure que notre dépendance envers elles s’accroît.
Moins médiatisée que le changement climatique, la question des minerais et des métaux constitue probablement l’un des défi s majeurs du XXIe siècle. Leur raréfaction remet profondément en cause les perspectives d’une croissance verte fondée sur les nouvelles technologies. Celles-ci ne pourront en effet nous épargner un changement radical de nos modes de production et de consommation.’ (Présentation de l’éditeur)
Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes.
Pablo SERVIGNE & Raphaël STEVENS (postface Yves COCHET)
Seuil, collection Anthropocène, 299p., 19€.
‘Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?
Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – qu’ils nomment la ‘collapsologie’. En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de ‘crises’ que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…’ (Présentation de l’éditeur)
Une ville face au climat: Metz à la fin du Moyen âge.
Laurent LITZENBURGER (préface d’Emmanuel LE ROY LADURIE)
PUN – Editions Universitaires de Lorraine, 487p.+1 CD-ROM, 40€.
‘Dans la lignée des travaux fondateurs d’Emmanuel Le Roy Ladurie et d’Emmanuel Garnier, cet ouvrage s’inscrit dans la réflexion contemporaine sur les sociétés confrontées aux changements climatiques, en s’intéressant au cas particulier de Metz et de son plat-pays, un véritable « Etat urbain » qui constitue une originalité au nord des Alpes et qui s’est construit autour de l’une des plus grandes cités de l’Europe occidentale à l’orée de la Renaissance.
Cet essai d’histoire globale envisage le climat comme une contrainte qui oblige les sociétés à mettre en place diverses stratégies pour s’en affranchir ou s’y adapter. L’enquête mesure la vulnérabilité climatique de la société messine au début – mal connu – du Petit Âge Glaciaire, ainsi que sa capacité de résilience, c’est-à-dire son aptitude à prévoir, anticiper ou sortir des crises induites par le climat. Cet ouvrage de synthèse compare la situation messine aux régions voisines de l’Europe occidentale en s’appuyant sur les recherches internationales les plus récentes dans ce domaine, au croisement de l’Histoire, de la Géographie et de la Climatologie.
Fruit de la recherche publique, cette thèse remaniée s’adresse aux chercheurs comme au grand public. Au moment de la publication du 5e rapport du GIEC et alors que se prépare la 21e Conférence Climat (COP 21) à Paris en 2015, il est important de ne pas perdre la mémoire: la mise en perspective historique aide à comprendre et, peut-être, à agir.’ (Présentation de l’éditeur)
Planète en marche. Construisons ensemble le monde de demain.
Gaia VINCE
Buchet Chastel, 336p., 22€.
‘Notre planète est entrée dans une nouvelle ère géologique, l’anthropocène, et traverse aujourd’hui une crise sans précédent. Elle doit affronter de nombreux défis, notamment les effets du changement climatique et l’imprévisibilité des conditions météorologiques, la pollution, la perte de la biodiversité, la fonte des glaciers et les migrations forcées…
Face à ce constat alarmant, Gaia Vince décide de parcourir le monde afin de comprendre comment faire face à ces bouleversements : c’est l’occasion pour elle de faire des rencontres extraordinaires : en Asie, en Afrique ou en Amérique, des femmes et des hommes proposent déjà, au niveau local, des solutions parfois surprenantes, souvent inventives, dont nous pourrions tous nous inspirer.
Car au final, la seule question qui demeure est la suivante : quelle planète souhaitons-nous transmettre aux générations futures?’ (Présentation de l’éditeur)
Catherine LARRERE & Raphaël LARRERE
La Découverte, 280p., 23€.
Présentation sur le site de la FEP
Vincent Tardieu
Belin, 19€.
‘Envie de comprendre ? Besoin de repères ? Dépassez les controverses et faites-vous votre opinion sur une question essentielle du 21e? siècle?: comment nourrir l’humanité à sa faim, de façon saine, tout en préservant l’environnement et le bien-être des agriculteurs…
• Quelles sont les limites du modèle agricole industriel actuel?
• Quelles sont les forces et les faiblesses de l’agriculture «bio», notamment pour notre santé?
• Y a-t-il d’autres formes d’agricultures écologiques que le «bio»?
• Les agricultures écologiques, un luxe de pays riche ou peuvent-elles nourrir 9 milliards d’humains en 2050?
• Quels sont les nouveaux comportements alimentaires des consommateurs?
• Quels verrous limitent la diffusion d’une agriculture et d’une alimentation écologiques?
Découvrez les réponses à ces questions et à bien d’autres grâce à des doubles pages résolument graphiques et faciles à lire.
Décryptez sans parti-pris les débats et la diversité des opinions grâce à des interviews d’experts de premier plan.’ (Présentation de l’éditeur)
MARS 2015
Les perturbateurs endocriniens. La menace invisible
Marine JOBERT & François VEILLERETTE
Buchet Chastel, 144p., 12€.
‘Que nous arrive-t-il ? Une nouvelle menace, invisible, s’attaque à la santé humaine. Ce sont les perturbateurs endocriniens. Inconnus il y a 25 ans, ils mobilisent aujourd’hui des milliers de scientifiques à travers le monde qui cherchent à percer le secret de ces substances chimiques qui détraquent le système hormonal.
Bisphénol A, phtalates, pesticides, retardateurs de flamme… La liste est longue des produits d’usage courant qui renferment ces centaines de poisons, suspectés de favoriser cancers, diabète, obésité et autres maladies de la reproduction. Ils se trouvent dans l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, l’eau que nous buvons, dans les habits et les cosmétiques que nous utilisons chaque jour. Un scandale autorisé par la réglementation, exploité par les industriels et toléré par les pouvoirs publics.
Pour la première fois en France, un livre fait le point sur la bombe sanitaire que constituent les perturbateurs endocriniens. Qui sont-ils ? Quand sommes-nous exposés ? Pourquoi sommes-nous si mal protégés ? Une révolution de l’espèce est en cours. Et elle se déroule dans l’ignorance et l’indifférence quasi générales.’ (Présentation de l’éditeur)
Faut-il donner un prix à la nature?
Jean GADREY et Aurore LALUCQ
Les Petits matins / Institut Veblen, 128p., 10€.
‘Le principe du « pollueur payeur » semble communément admis. Un dommage écologique, souvent à l’origine de dommages humains, aurait ainsi une traduction monétaire juste. Mais alors, comment déterminer le montant dû ? Est-ce vraiment la solution la plus efficace pour surmonter la crise écologique ? Faut-il « mettre la nature à prix » pour la préserver ? Les outils inventés par les économistes à cet effet sont-ils fiables ?
Le débat fait rage. Il est parfois très technique, rendu opaque aux citoyens. Il est pourtant essentiel que tous s’en emparent. Si la nature n’a pas de prix, la protéger a un coût – et ne pas la protéger plus encore. Dans certains cas, le recours à des outils monétaires peut faire partie des atouts de la transition. S’appuyant sur des exemples concrets, les auteurs passent au crible les différents dispositifs. Ils détaillent les expériences positives comme les dérives du système, rendent compte des controverses au sein des milieux environnementaux et industriels et formulent des propositions qui peuvent nourrir les politiques de transition en France et en Europe.’ (Présentation de l’éditeur)
Pierre ATHANAZE
Buchet Chastel, 128p., 12€.
‘Le loup et le lynx, l’élan, le tarpan et le bison, l’esturgeon et le saumon Nombreuses sont les espèces qui, après avoir disparu de nos territoires, font aujourd’hui leur retour.
Ces réapparitions sont parfois naturelles, comme celles du loup et du phoque, ou résultent de programmes volontaires et organisés comme pour le vautour, lours ou l’esturgeon.
Spontanés ou suscités, ces retours provoquent presque toujours des levées de boucliers : non seulement le sauvage fait peur et réveille de multiples fantasmes, mais il remet en cause certaines pratiques traditionnelles, notamment dans les domaines agricole et pastoral. Cette difficile cohabitation est pourtant nécessaire et la réapparition d’espèces sauvages ne peut pas s’envisager sans la restauration d’espaces sauvages.
Au final, le retour d’une faune sauvage et diversifiée représente un espoir pour résoudre certains problèmes actuels : érosion de la biodiversité, dérèglement climatique, crise économique.’ (Présentation de l’éditeur)
Sivens, un barrage contre la démocratie
Ben LEFETEY (préface de José BOVÉ)
Les Petits matins, 160p., 9€.
‘Le 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, militant naturaliste, meurt lors d’affrontements en marge de la manifestation contre le barrage de Sivens dans le Tarn. Peu après, le projet est suspendu.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi cet ouvrage destiné à l’irrigation des terres d’une poignée d’agriculteurs a-t-il suscité une telle opposition ? Comment les travaux ont-ils pu aller aussi loin en dépit d’avis d’experts défavorables ?
Acteur central de l’opposition au barrage, Ben Lefetey révèle pour la première fois tous les aspects du dossier : études manipulées, conflits d’intérêts, partialité de l’État, alibi environnemental, choix de l’agriculture intensive, mépris des citoyens et des scientifiques… Il raconte aussi la diversité des modes de lutte, des recours juridiques à l’occupation de cette « zone à défendre ».
Son témoignage sur la répression des opposants illustre la façon dont les autorités publiques les ont combattus comme des ennemis de l’intérieur.’ (Présentation de l’éditeur)
La cause des animaux. pour un destin commun.
Florence BURGAT
Buchet Chastel, 112p., 12€
‘Nous partageons l’ordinaire de nos vies avec les animaux. Par choix, des chiens et des chats habitent nos maisons ; de fait, insectes, pigeons et rats résident en ville. Il serait aisé d’oublier ceux que nous mangeons, ceux dont nous revêtons la peau, ceux encore sur lesquels ont été testés les produits d’entretien et les médicaments que nous utilisons.
Nous préférons souvent ignorer qu’il a fallu interrompre une vie pour pouvoir bénéficier des produits finis que nous en tirons. Dailleurs, la mise mort d’animaux est parfois insoupçonnable et contre-intuitive – comment deviner la présence de gélatine de porc dans un sorbet ? – ou reste imperceptible car elle n’est qu’une étape dans un processus de fabrication, comme c’est le cas pour toutes les substances testées sur les animaux.
À travers l’étude de gestes apparemment insignifiants ou de pratiques grande échelle – l’élevage industriel et l’exprimentation animale -, l’auteur nous pousse à nous interroger : que nous apprennent ces pratiques ? Sont-elles justifiables ? justes ? Pourquoi la reconnaissance par le droit du caractère sensible des animaux provoque-t-elle de tels débats ?’ (Présentation de l’éditeur)