Voici près d’un siècle que le très paternaliste « informer, éduquer, divertir » de Lord Reith, premier patron de la BBC, fait figure de table de la loi pour l’audiovisuel public dans le monde. Seulement, voilà : en un siècle, le niveau moyen d’éducation – et d’éducation aux médias, en particulier – a cru dans des proportions inouïes dans l’histoire. Et d’autre part, l’audiovisuel public ne dispose plus du monopole qui fut le sien, loin s’en faut ; depuis qu’Internet a étendu à l’infini le champ des écrans disponibles, on n’attend plus la radio-télévision nationale pour obtenir l’information, l’éducation ou le divertissement que l’on souhaite.
Quelle est sa place, désormais? Nous supposons qu’elle est moins surplombante, plus horizontale ; elle peut faire entendre sa voix parmi tant d’autres ; on ne l’écoutera que lorsqu’elle saura condenser l’air du temps, donner envie de réfléchir, de sourire ou de rêver. C’est ce qu’elle fait déjà, et c’est pour cela qu’on l’aime. «Aviser, inspirer et réjouir» – c’est notre proposition
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