Ce jeudi 14 mars 2024, le Conseil de surveillance de la Fondation de l’Écologie Politique a élu Cédric Villani, mathématicien, ancien député et ancien président de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, comme son nouveau président. Il prend la succession d’Alice Canabate, sociologue, vice-présidente puis présidente de la Fondation de l’Écologie Politique depuis 2017.
Créée en 2012, la Fondation de l’Écologie Politique, reconnue d’utilité publique, fait partie des cinq fondations politiques françaises, au même titre que la Fondapol, la Fondation Jean Jaurès, la Fondation Gabriel Péri ou encore la Fondation Res Publica. Avec ses publications et rendez-vous, elle participe à éclairer le débat public à l’heure où les enjeux écologiques, plus cruciaux que jamais, réclament une transformation d’ampleur. La Fondation assure également la préservation de la mémoire de l’écologie politique à travers son centre d’archives.
Pour Cédric Villani, nouveau président de la Fondation de l’Écologie Politique : “La Fondation de l’Écologie Politique est un espace unique, où se rencontrent le temps long de l’histoire des idées et le temps bref de l’urgence écologique. La richesse des débats, irrigués par les progrès de la recherche scientifique et la pluralité des points de vue, y coexiste avec la difficulté des décisions responsables, qui trop souvent font hésiter et reculer les dirigeants politiques. Convaincu de l’importance d’éclairer le débat par l’analyse technique et la confrontation démocratique exigeante et sincère, je suis fier et heureux d’apporter mon expérience et mon énergie au développement de cette belle fondation politique.«
Pour Kévin Puisieux, directeur de la Fondation de l’Écologie Politique : “L’élection à la présidence du Conseil de surveillance d’une personnalité comme Cédric Villani, connu pour ses talents de chercheur et de vulgarisateur, mais aussi pour son engagement inlassable dans le débat public, incarne les ambitions de la Fondation de l’Écologie Politique. Celle d’une exigence de rigueur, de sérieux et d’indépendance, à l’heure où les travaux scientifiques, depuis les sciences sociales jusqu’aux sciences de la terre et de l’environnement, sont souvent ramenés au rang de simples opinions. Ambition d’impact dans les politiques publiques, à l’heure où les extrêmes-droites européennes gagnent en influence. Ambition démocratique, avec l’expérience avérée de Cédric Villani pour animer la discussion contradictoire, élever le débat et permettre au plus grand nombre de s’en emparer. Ambition, enfin, de structurer la réflexion publique en dégageant des axes de travail originaux, faisant le lien entre la grande histoire des idées et la société d’aujourd’hui, avec ses doutes et ses aspirations. »