Notre sélection d’événements en lien avec l’écologie politique
Semaine du 10/03 au 17/03
Mardi 11/03
– Mardi de l’ARENE « Le climat change… Et vous ? Renforçons ensemble nos actions Nord-Sud »
Organisé par l’ARENE http://www.areneidf.org/fr/Missions-de-l-ARENE-129.html au Halle Pajol, 20 esplanade Nathalie Sarraute (rue Pajol) Paris 18.
Nombre d’entreprises et d’acteurs de l’économie sociale et solidaire sont engagés aujourd’hui dans des démarches RSE où développement local et solidarité Nord-Sud font sens. Nombre de collectivités ont bien compris les enjeux du changement climatique ‘ici et là-bas’ en initiant des démarches de coopération décentralisée innovantes… L’enjeu de cette matinée est de faire se rencontrer tous ces acteurs qui œuvrent vers un même objectif mais qui y travaillent trop souvent en parallèle.
Identifier les synergies entre ces acteurs et entre les démarches climat et développement durable, identifier les actions à mener en priorité et optimiser les contributions individuelles et collectives, telle est notre ambition grâce à une méthode participative innovante: Pyramid 2030, dont ce sera le premier évènement francophone.
Ce ‘Mardi de l’ARENE’ pourra également enrichir les débats en vue de Paris Climat 2015.
Les acteurs engagés sur les thèmes du climat et du développement durable en se rassemblant, le temps d’une matinée, renforceront ainsi leurs actions concrètes nord-sud, en lien avec les enjeux climat.
programme complet : http://www.areneidf.org/medias/fichiers/programme_mardi_11_mars.pdf
– Soirée échanges rencontre et débat « Pétrole – Gaz de schiste et de houille »
Organisée par les collectifs Collectifs « Non au pétrole et gaz de schiste et de houille ! » avec le soutien de ATTAC France, Agir pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Union syndicales Solidaires à la Salle Jean Dame 17, rue Léopold Bellan (Métro Sentier ou Bourse) – Paris 2
Pétrole et gaz de schiste et de houille, mines, extractivisme… Où en est-on en France ? Que se passe-t-il en Europe et au Maghreb ? Traités de libre-échange (TAFTA/GMT) : quelles conséquences ? Quelle législation pour l’Europe ?
Avec des représentants de Belgique, d’Espagne, de France, de Grande-Bretagne, de Grèce, du Maroc, des Pays-Bas, de Pologne, de Roumanie, de Tunisie et des Etats-Unis.
A l’occasion d’une rencontre Euro-Maghreb, des citoyens en lutte contre les pétrole et gaz de schiste et de couche (dit de houille) et l’extractivisme viennent témoigner. Ils parleront de leur résistance, des violentes répressions auxquelles ils sont confrontés, de la présence d’entreprises françaises dans leurs pays… Des tables rondes nous permettrons d’échanger avec eux. Puis, lors d’un grand débat, nous nous interrogerons sur les stratégies des industriels et des États.
Programme
19h : Contexte – La rencontre pour un réseau Euro-Maghrébin contre l’extractivisme et les hydrocarbures extrêmes.
Focus – Le gaz de schiste aux Etats-Unis. État des lieux en Europe et au Magheb – 3 tables rondes :
(Échanges avec la salle entre chaque table ronde)
– Les pays qui foncent ? Grande-Bretagne, Pologne, Tunisie…
– Les pays ‘mascarade’ ? Espagne, France, Roumanie…
– Les pays attentistes ? Bulgarie, Ukraine…
20h30 : Grand débat
Crise des ressources, nouvel essor de l’extractivisme.
Quels sont «leurs» outils ? Politiques des États, législation européenne, banques européennes d’investissement et de développement (BEI et BERD), accords de libre-échange (TAFTA, CETA/AECG, ALENA), accords UE/Tunisie et Union Européenne/Maroc.
Mercredi 12/03
– Séminaire : « Les passeurs du milieu intellectuel »
Séminaire de recherche du Centre d’histoire sociale du XXe s. et de l’Institut d’histoire du temps présent de 14h à 16h à l’IHTP, salle 159 ; 59-61 rue Pouchet 75017 Paris ; M° Brochant ou Guy Môquet.
Les prémices culturelles de l’écologie politique
Pour la troisième année, ce séminaire propose une réflexion sur l’émergence et la circulation de la sensibilité environnementale à l’époque contemporaine, avant même que ne naisse l’écologie politique.
En effet, dans les sociétés occidentales, les années 68 cristallisent et unifient la culture politique écologiste qui s’incarne progressivement dans des associations, des partis et des politiques publiques. En revanche, l’histoire de la sensibilité environnementale remonte a minima aux débuts de l’ère industrielle. Les historiens environnementalistes ont montré que les décideurs politiques et économiques ont mené l’industrialisation en ayant une connaissance claire des risques portés à l’environnement. Comment, à l’ombre de la pensée dominante du progrès, cette conscience s’est-elle malgré tout manifestée et diffusée dans le tissu social et dans les représentations collectives?
Dans une démarche d’histoire sociale et culturelle, nous entendrons des personnalités et nous étudierons des groupes sociaux qui furent des lanceurs d’alerte. Pour et avec chacun d’eux, nous chercherons à déterminer les facteurs ayant déterminé leur prise de conscience, les réseaux locaux, nationaux et internationaux dans lesquels ils s’inscrivaient et vers lesquels ils diffusèrent leur pensée et leur action. Enfin, que sait-on de leur réception, du point de vue tant qualitatif que quantitatif? Ce séminaire est ouvert aux étudiants, aux chercheurs et à toute personne intéressée par ces problématiques.
Intervenants:
Quentin Hardy (Université Paris I-Panthéon Sorbonne) : La critique du progrès chez les non-conformistes des années 1930.
Claude Fournier, ancienne directrice des éditions Terre vivante et de la revue Les Quatre saisons du jardinage.
Jeudi 13/03
– Rencontre-débat : « Des élections municipales aux européennes, quels enjeux pour le développement durable ? »
Organisé par le Comité 21 (http://www.comite21.org/comite21/index.html) à partir de 8h30 à l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) Salle Laroque 28 Place Saint Georges
Pour 59% des Français, le développement durable comptera aux municipales de 2014. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude réalisée par Opinionway, pour le Cabinet Auxilia. L’intérêt est particulièrement fort chez les jeunes, puisque 68% des moins de 25 ans estiment que cet enjeu pèsera dans leur décision électorale. Et si l’Etat doit à leurs yeux faire preuve d’exemplarité et fixer le cap, c’est en leur commune que les Français croient avant tout. Les attentes sont très diversifiées ; on peut citer la sensibilisation des enfants au développement durable (30%), l’aide à la réduction de la facture énergétique (27%) ou encore le développement des emplois locaux autour des filières vertes (25%).
Dans le même temps, la défiance vis-à-vis des pouvoirs publics est de plus en plus forte. On dit les français « désenchantés ». Ils ne se contentent plus des calendriers électoraux, ils veulent accéder à l’information, comprendre les choix qui leurs sont proposés, mais aussi être en mesure d’y participer, sous des formes autrement plus actives que le passage aux urnes. Fatigués d’attendre les résultats d’engagements répétés, les Français reprennent peu à peu la main sur leur avenir et inventent leurs propres formules. Leur engagement associatif et les multiples initiatives locales témoignent de cette réalité.
Et si on y regardait de plus près : Le développement durable peut-il redonner du sens à l’action publique ? Peut-elle catalyser le développement durable ? Comment se répartissent les responsabilités ? Où s’esquissent les réponses ?
avec les participations de :
– Bruno Jeanbart, directeur général adjoint chez OpinionWay
– Armel Le Coz, co-fondateur du collectif Démocratie Ouverte
– Erwan Lecoeur, sociologue
– Stéphane Rozès, président de Cap, politologue
La Rencontre-débat sera introduite par Gilles Berhault et le débat animé par Antoine Charlot.
– Catherine Decaux clôturera cette Rencontre-débat par un point d’actualité du Comité 21.
– Conférence : « L’eau, un trésor à partager »
Organisé par la M.J.C de Neuilly-sur-Seine à partir de 18h, au Théâtre du Petit Parmentier Maison des Jeunes et de la Culture Place Parmentier – Neuilly-sur-Seine (92)
La M.J.C de Neuilly-sur-Seine aura pour invité le professeur Ghislain de Marsily, de l’Académie des Sciences, qui saura faire partager son savoir et ses convictions lors de la conférence intitulée : « L’EAU, UN TRÉSOR A PARTAGER ».
Spécialiste mondial de l’hydrologie dans toutes ses formes, il est l’auteur d’un ouvrage de référence : « L’eau, un trésor en partage », paru en 2009 chez Dunod. Il y aborde les questions des « guerres de l’eau », de la production alimentaire et du changement de climat.
Cet événement sera animé par Olivier Moulin-Roussel, engagé et sensible aux causes environnementales.
Plus qu’un débat sur l’eau, c’est un véritable questionnement sur nos modes de vie.
– Conférence : Concilier croissance et développement durable : la fin de l’obsolescence programmée ?
Organisé par Green School Ipag (l’association du développement durable à l’ipag business school paris) à partir de 19h dans les locaux de la Société de Géographie 184 Boulevard Saint-Germain – Paris 6
L’obsolescence programmée est la stratégie selon laquelle un constructeur favorise le renouvellement de ses produits en contrôlant artificiellement la date à laquelle un produit n’est plus apte à fonctionner. Cela se fait au moyen de dipositifs techniques (panne) ou bien marketing (secteurs textile ou automobile).
L’obsolescence programmée est donc une problématique cruciale pour les industriels. Pour mieux en comprendre les enjeux, nous explorerons ses différentes manifestations. Nous cherchons à restituer les origines du phénomène, et évoquerons entres autres le « Cartel de l’ampoule » et les conséquences sur l’environnement de ce système de production. Nous poursuivrons avec une analyse du cadre législatif de l’obsolescence pour conclure sur une présentation de solutions alternatives permettant de concilier croissance et environnement.
NOUS ACCUEILLERONS ENTRES AUTRES :
-Éric Fromant est le fondateur de SEFIOR, membre expert de l’Institut de l’Économie Circulaire et professeur à l’Ipag BS Paris.
-Lydie Tollemer est juriste au Centre Européen de la Consommation basé à Khel en Allemagne.
DÉROULEMENT
•19H à 19H30 : Cocktail
•19H30 à 21H : Exposé
•21H10 à 21H30 : Échange avec le public
Vendredi 14/03
– Table ronde : « RFID et Environnement, lorsque les tags se compteront par milliards »
Organisée par Télécom ParisTech, l’Observatoire pour l’innovation responsable et l’Institut interdisciplinaire de l’innovation à partir de 17h au 46 rue Barrault – Paris 13
A l’horizon 2020, 80 Milliards d’objets seront connectés et organiseront notre quotidien. L’Internet des Objets, la communication Machine-to-Machine, le « Wearable » (la technologie qui se porte), seront les vecteurs de la diffusion massive d’une variété de dispositifs technologiques de plus en plus miniaturisés et pervasifs, parmi lesquels trôneront les étiquettes (ou tags) RFID. Si la gestion de la fin de vie de leurs lecteurs peut être organisée au sein de la filière des DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques), qu’en sera-t-il des milliards de petites étiquettes usagées qui, elles, ne rentrent pas dans cette catégorie de déchets ? Lorsque tout objet sera « tagué » par une étiquette RFID collée ou fondue dans sa masse pour pouvoir communiquer des informations le concernant, comment va-t-on gérer leur fin de vie ?
Ces enjeux s’annoncent de taille, si l’on considère que les étiquettes RFID contiennent non seulement du silicium, mais aussi du cuivre, de l’argent, des solvants, des colles, des plastiques.
Table ronde avec la participation de : Alain Anglade (ADEME), Laura Draetta (maître de conférences, Télécom ParisTech, co-auteure de RFID, une technologie controversée. Ethnographie de la construction sociale du risque, Lavoisier, 2012), Nathalie Mitton (chargée de recherche, INRIA Lille-Nord Europe), Dominique Paret (consultant RFID, auteur de Applications en identification radiofréquence, Dunod, 2003), Etienne Perret (chercheur en électronique, Institut Polytechnique de Grenoble), Alfred Rosales (président, FEDEREC)
Cette table ronde se tiendra dans le cadre de la conférence-débat: La RFID à l’épreuve de l’innovation responsable.
Évaluation d’impact sur la vie privée, gestion de l’exposition humaine, éco-conception et recyclage
Quelles exigences et opportunités pour une approche responsable de l’innovation ?
– Salon-rencontres de l’alter-écologie
L’association Primevère (http://salonprimevere.org/visiteurs/association.php) organise depuis 28 ans, une fois par an, un salon-rencontres de l’alter-écologie.
L’ambition est de réunir dans une ambiance conviviale, les acteurs de l’écologie pour présenter des alternatives militantes et éthiques à cette société immobile. L’association propose lors de ces 3 jours, de nombreux temps d’échange, d’écoute et de réflexion sur des sujets de société et d’actualité.
470 EXPOSANTS sont présents pendant les trois jours, pour expliquer leurs démarches, leur militance et leurs savoir-faire.
120 RENCONTRES, conférences, projections-débats ou ateliers invitent le visiteur à s’exprimer, expérimenter, découvrir et questionner les acteurs de l’écologie sur des espaces thématiques.
Plus de 26 000 personnes sont attendues chaque année.
Un rendez-vous que nous prenons plaisir à organiser et qui nous tient à cœur de partager.
Programme complet:
http://salonprimevere.org/visiteurs/pdf/programme_rencontres2014.pdf