[CONFÉRENCE COP21] Les marchés carbone, une solution pour les politiques énergétiques européennes et territoriales ?
A cinq jours de la 21e Conférence des parties sur les changements climatiques (COP21), la question des conditions de la réussite des négociations se pose.
Qu’est-ce qui se passera en Europe si la Conférence de Paris se solde par un nouvel accord mondial sur le climat? Au contraire, quel futur peut-on imaginer pour les politiques européennes, si l’accord ne devait pas être trouvé?
La France, pays organisateur, a annoncé vouloir un accord ambitieux, universel et contraignant. Or, les échecs des COP passées ont résulté de la difficulté de concilier ces trois exigences. En effet, certains pays, au premier rang desquels les deux plus gros émetteurs de CO², les Etats-Unis et la Chine, refusent tout accord contraignant. D’autres acceptent de s’engager mais sans objectifs ambitieux. Dès lors, comment atteindre un accord universel, signés par tous, qui réponde à l’urgence climatique actuelle ?
Dans ce débat, les marchés carbone peuvent apparaitre comme une solution, car ils sont une incitation économique pour les entreprises à engager véritablement la transition énergétique. L’Union européenne a déjà son marché carbone et d’autres essaiment en Chine et aux Etats-Unis.
Est-ce que ces marchés peuvent être interconnectés ? Sont-ils une solution pour enclencher concrètement la transition énergétique ?
Pour lutter efficacement contre le changement climatique, ces outils financiers devraient s’intégrer à une politique de transition énergétique commune au sein de l’Union européenne. Pour y parvenir, à quels défis économiques et politiques les Etats européens devront se confronter en cas de succès, ou d’échec, de la COP21 ?
Au cours des dernières années, les villes et les régions ont eu un rôle croissant dans les négociations internationales sur le climat. Leurs politiques volontaristes, passant par l’aménagement urbain, des nouvelles formes de mobilité, la rénovation du bâti et les économies d’énergie sont en prise avec le quotidien des citoyens et se sont montrées des leviers importants pour enclencher la transition énergétique territoriale. Comment enclencher et poursuivre le changement local quand au niveau international les négociations piétinent ?
Avec :
Emilie ALBEROLA, directrice du programme Industrie, Energie et Climat, Institute for Climate Economics – I4CE ;
Stefan AYKUT, chercheur au LISIS (INRA/Université Paris-Est) et chercheur associé au Centre Marc Bloch de Berlin, co-auteur avec Amy Dahan de Gouverner le climat ? 20 ans de négociations climatiques (Presses de Sciences Po, 2015) et de la note de la Fondation de l’Ecologie Politique ‘L’Europe face au changement climatique‘ ;
Célia BLAUEL (sous réserve), adjointe à la Maire de Paris, chargée des questions relatives à l’environnement, au développement durable, à l’eau, à la politique des canaux et au plan ‘climat énergie territoire’.
Le débat sera animé par Silvia MARCON, directrice de la Fondation de l’Ecologie Politique.
Cette conférence bénéficie du ‘Label COP 21’.
Quand : Mercredi 25 novembre de 18h30 à 20h00
Où : à la Maison de l’Europe – 35-37, rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris – https://goo.gl/maps/8k6qVkrS2wo
INSCRIPTION vivement conséillée : http://goo.gl/NcSQ2E
Pour toute information complémentaire :
contact@fondationecolo.org
Tél. : 33(0)1 45 80 26 07